Ce week-end, nous avons rendez-vous, avec trois copines, dans une boite de nuit.
Je mets la robe longue qui a tant plu cette semaine, je soigne tous les détails, je veux être le mieux possible. Je me bichonne, j’ai de plus en plus envie d’exciter les hommes, et aussi de rendre les femmes jalouses.
Nous nous retrouvons avec les trois copines dans un restaurant pour commencer la soirée. Mes amies se sont données autant de peine que moi et nous formons un groupe qui risque de faire des ravages. Le serveur, un jeune homme de vingt ans à peu près, nous regarde avec de grands yeux. Il faut dire que nous avons toutes les trois des tenues de soirée superbe. En plus, dans le restaurant, les tables sont occupées par des hommes et des femmes en pantalon, à la mode unisexe.
Nous buvons un apéritif, et nous commandons un repas, le serveur louche dans nos décolletés, il va sûrement se tromper dans les plats, il a l’air tout troublé.
Dès que nous sommes servie, le serveur nous soigne particulièrement, il vient souvent à notre table pour nous demander si nous avons besoin de quelque chose. Les autres clients commencent à nous regarder d’un sale œil.
Nous mangeons tranquillement en plaisantant sur les tenues des autres convives. Il faut dire que certaines femmes ne font plus beaucoup d’efforts pour être bien habillées. Le jean a malheureusement souvent remplacé la robe du soir, c’est dommage. Il est 11 heures quand nous sortons du restaurant, nous avons laissé un bon pourboire au serveur, il se rappellera de nous. Il était bien mignon, je pense que s’il avait su que nous étions des travestis, il aurait été bien surpris.
Mes trois amies s’appellent respectivement Corinne, Judith et Jane. Pendant le repas, j’ai raconté mon aventure avec Jacques, j’ai vu que cela intéressait beaucoup Jane, je crois qu’elle aurait voulu être à ma place. Nous nous entendons bien toutes les quatre, mais je crois qu’avec Jane il y a un peu plus. Nous arrivons à la boite de nuit.
Il n’y a pas grand monde encore, c’est vrai qu’il est tôt. La musique est en route et nous commençons à danser un peu. Les danses modernes ont l’avantages de pouvoir se danser seule.
Le monde arrive petit à petit. Quelques garçons commencent à tourner autour de notre table. Il y en a quelques-uns uns qui sont très bien. Je commence à avoir des réflexes de femmes en regardant les garçons, j’essaie d’évaluer leur puissance sexuelle, et leurs performances. Nous en parlons avec les copines et nous rions bien.
La boite est quasiment pleine, nous dansons toujours ensembles toutes les quatre, pour ne pas être ennuyées. Comme il commence à faire très chaud, je vais aux toilettes pour me faire un raccord de maquillage. Il n’y a personne chez les dames, pour une fois, je suis tranquille.
En revenant dans la salle je vais au bar car j’ai très soif. Je commande un grand Perrier menthe. Un superbe noir est assis au bar à côté de moi.
- « Puis-je vous offrir ce verre, » me dit-il
- « Merci, mais il n’y a pas de raison. »
- « Si, vous me plaisez beaucoup, j’ai envie de rester un moment avec vous. »
- « Bon, si vous y tenez. »
- « Comment vous appelez-vous, moi c’est Sammy, mais vous pouvez m’appeler Sam »
- « Bonjour Sam, moi c’est Natacha, vous ne buvez rien ? »
- « Si, voyez, j’ai un verre de bière. »
La musique se calme d’un coup et un slow langoureux débute. Comme j’aimerais en danser un ! Mais, ce n’est pas facile, il y un risque d’être reconnue et cela me contrarierais beaucoup.
- « Voulez-vous danser, » me demande sam.
- « Je ne peux pas, j’aimerais, mais, comment dire, je ne veux pas vous gâcher la soirée. »
- « Je ne comprends pas pourquoi, j’ai très envie, allez venez. Je vous promets de ne pas trop coller. »
- « Dans ce cas, d’accord, vous l’aurez voulu. »
Nous partons sur la piste et Sam me prend dans ses bras. Il ne me serre pas trop et la danse se passe très bien, mon cavalier est un bon danseur, c’est très agréable d’être dirigée comme cela.
La danse s’achève et nous revenons vers le bar. J’aperçois mes amies qui me font un signe avec le pouce, je ne sais pas si c’est bien, mais j’ai beaucoup aimé.
- « Merci beaucoup Sam, c’était très agréable, vous êtes un très bon danseur. »
- « Merci, Natacha, c’est toujours facile avec une bonne cavalière. »
Nous continuons notre discussion pendant très longtemps, je ne vois pas le temps passer. Un autre slow arrive et Sam m’entraîne de nouveau vers la piste. Cette fois il me serre un peu plus, mais pas encore trop. Le slow continue et je me sens de mieux en mieux, insensiblement Sam se rapproche, il commence à m’embrasser dans le cou. Il me caresse en même temps, j’apprécie, il s’enhardit et me dépose doucement sur la joue des petits baisers, il se rapproche de ma bouche. Bientôt, il y arrive et m’embrasse en forçant pour entrer la langue. Après tout, j’en profite et je me laisse faire. Sa langue tourne dans ma bouche, il est très habile, cela m’excite énormément. Je sens que je commence à avoir une érection. Il me colle de plus en plus et je sens que lui aussi il est en forme. Il met sa main sur ma robe à la hauteur du sexe, me regarde tendrement et me dit :
- « Je me doutais que tu étais un travesti, tu es la plus belle ce soir. Je crois que j’ai envie de toi. »
J’en reste toute épatée, il savait et en plus il me fait des propositions.
- « Est-ce bien raisonnable, je ne suis pas seule ce soir, j’ai trois amies avec moi. »
- « Ce n’est pas grave, tu peux les quitter, quand même, à moins que ce soit toi qui les conduises ou que tu n’aies peur de moi. Sinon je te ramènerais chez toi. »
- « Ce soir je n’ai pas de voiture, et je suis très tentée par ta proposition, je n’ai pas peur, au contraire » lui dis-je en l’embrassant.
- « Formidable, Natacha, tu es super, va prendre congé de tes amies, je t’attends à la porte. »
Nous nous séparons quelques instants.
J’arrive près de mes amies qui ont vu nos échanges de baisers.
- « Dis donc Natacha, tu ne t’ennuies pas ce soir. » me dit Jane
- « Oui, c’est vrai, mais c’est trop, il a l’air si bien, je pars avec lui ce soir, on se reverra bientôt, bonne fin de soirée. »
- « Amuses-toi bien, » reprend Jane
- « Et jouit bien. » Ajoute-t-elle avec un clin d’œil.
Je pars retrouver Sam près de la sortie. Il me prend par la taille et me guide vers sa voiture. Il en profite pour me peloter les fesses, il le fait moins doucement que Jacques, mais cela me plait bien quand même. Nous montons dans sa voiture et il demande :
- « Je t’emmène chez moi, ou tu préfère chez toi ? »
- « Je veux bien chez toi, si tu me remmène ens ...

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