J’ai découvert récemment deux autres petits parkings ou les gens arrivent et l’affaire se règle vite. Population internationale oblige pas de temps de préséances. De plus les codes relationnels gay en Espagne sont simple. On arrive, généralement en voiture. Le moteur est coupé et quelques clignotants signalent votre présence.
Chacun alors de se proposer avec plus ou moins de tact, de timidité, de retenue, vraie ou feinte ! C’est finalement très pragmatique. SI/No.Puisqu’ on est entre nous et que nous cherchons la même chose, du moins au final l’actif montrera assez vite ses besoins, le passif approchera offrir son aide. C’est simple, clair et j’aime.L’autre gros avantage (n’y voyez pas une image particulière…) c’est la nudité de certains ou leur tenue
On revient à mes choix de travestissement. Être en pleine nuit sur un parking peu éclairé vêtue d’une minirobe de bas d’un string et de talons ou au contraire complétement nu (et dans mon cas lisse) ne laisse planer aucun doute sur votre recherche, ou plutôt sur votre offre.
Et ça fonctionne très bien, tout cela semble bien huile ‘oups encore un double sens…)
Cette année disais-je donc plusieurs journées et nuits se sont terminées avec plus de dix fellations complètes et quasi pareil pour les pénétrations.
Joie d’offrir Plaisir de recevoir.
On se doutera que dans le lot il y a des relations a plusieurs, successivement rapprochées, des relations plus douces que d’autres
J’ai du mal à dire non…
Ainsi donc avant hier j’étais sur mes lieux de drague et pourquoi le nier tout se passait bien. J’avais fait le choix d’être nu ? Bien sur j’ai eu comme tous les soirs mon lot de refus, de vents comme disent les jeunes. Ça fait partie du jeu et je n’y accorde pas plus d’importance que ça.
Il devait être 23H15 je vois des phares approcher et me place de façon à pouvoir être vu mais pas non plus être en face de l’auto. Qui arrive. D’une part on ne sait jamais qui est dedans, et bien que très tolérante l’Espagne a aussi une Police …
La voiture ralentit et coupe ses phares ne gardant que ses feux de positions. Surement pour signaler que le conducteur connait la réputation du lieu et les activités qui s’y déroulent mais indique aussi qu’il n’est pas là pour ça.
Effectivement une bien jolie voiture de marque allemande approche lentement, on devine 2 personnes à l interieur et le ronron caractéristique de ces berlines sportives trouve un écho dans mes oreilles. le capot avec son bel écusson bleu et blanc brille sous la lune (la vraie !)
M ayant aperçu en arrivant sur le parking le conducteur se dirige vers moi lentement, comme pour ne pas me faire peur.
Je vois nettement la fenêtre ouverte et devine un homme. Pour le passager pas d’info… Laissons venir.
La voiture s’arrête à ma hauteur nous sommes séparés de 2 ou 3m. Le conducteur me fait un petit signe me demandant d’approcher, ce que je fais, on verra bien. J’ai très vite la confirmation qu’il connait l’endroit mais il recherche un autre lieu, un bar de plage proche.
Un vrai couple. Ils sont calmes, souriants aimables même et de ce que je vois, tout à fait (je cherche un mot non stigmatisant…). Bon je vais utiliser beaux. Un couple de quadras, aisés, en vacances.
Ma nudité ne les choque pas et ne vois aucun sourire moqueur, aucun regard réprobateur. Ils savent où ils sont. Une amabilité un merci un petit signe de la main de Madame. Et la voiture repart, lentement, très lentement.
Les parkings sont quasiment face à face de chaque côté de la route et du reste, nous qui les fréquentons coupons souvent la route pour aller de l’un a l’autre (parking…)
C’est ce qu'ils font. A mon étonnement la voiture s’arrête sur le parking en face.
Questions : mes explications n’étaient pas claires ? aurais-je un concurrent en face ? se moquent ils de moi finalement ?
Etrange les phares restent allumés. La voiture repart à allure modérée et j’entends qu’ils se dirigent vers le carrefour tout proche que je leur ai indiqué où il faut prendre à droite pour rejoindre le bar.
Après quelques minutes j’entends à nouveau ce moteur caractéristique approcher et rentrer sur le parking. Les revoila. Et cette fois ils approchent sans hésiter.
La conversation s’engage après qu’ils m aient demandé s ils pouvaient me poser quelques questions (zut des psys lol !!!) Je réponds avec franchise mais nous sommes cette fois en anglais, ce qui m’arrange bien moi, cela nous remet eux et moi sur une sorte d’égalité. Les questions sont mesurées et il me répète plusieurs fois que si je ne veux pas répondre « no problem »
Compte tenu de mon parcours sexuel, de mes choix vestimentaires ou au contraire comme Mercredi ma nudité, répondre aux questions est une sorte de formalité d’autant une fois encore qu’elles soient assez soft, bien que portées sur le sexe évidemment. Celui que je pratique moi.
Je suis franc dans mes réponses et sans complexe sur mes gouts vestimentaires lorsque je me travesti ou sur mon exhibition comme ce soir-là. Notre échange dure environ un quart d’heure. Intérieurement je me dis ça m’occupe je n’ai rien à me mettre sous la dent pour le moment…Notre discussion m’amène à me rapprocher et de l’habitacle et les lumières du tableau de bord me laissent entrevoir une tenue bermuda chic t-shirt donc je tairai la marque pour monsieur et une petite robe assez colorée pour madame. Et très probablement assez courte. Je m’y connais
Arrivant au bout de l’interview (humour) ils me remercient d’avoir accepté cet échange (…) m invitent à être prudent et se présentent : Anton et Lucia. Avec un large sourire je réponds Cédric ou Léa, ça dépend de ma tenue. Un joli éclat de rire un nouveau signe de la main et l’auto redémarre. Lentement. On peut donc passer 15 minutes avec des gens sans sexe ????
Je regarde la voiture s’éloigner et je dois avouer que ma nature reprend vite le dessus. Vous imaginerez aisément ce qui me traverse l’esprit à ce moment-là. Précisément à ce moment-là.
Ils sont maintenant presque au bout du parking très proche de la voie de re accélération. Feux stop la voiture sert à droite au plus près de la lisière du petit bois. Le moteur tourne.
Ils parlent ? Font un bilan ? Autre chose ? se sont-ils excités ?
Une voiture arrive avec le processus habituel. Il me dévisage, si j’ose dire. Je ne dois pas être son type. Il part.Ouf !
La porte passager s’ouvre des pas, légers lents. Lucia approche
Je ne m’étais pas trompé, elle porte bien une minirobe assez moulante et décolleté. Pas de soutien-gorge j’en suis sûr. 10 mètres puis 5 mètres, je la vois nettement ? Je vois surtout sa main gauche se tendre vers moi. Que faire d’autre que de lui tendre ma main à mon tour. Elle prend ma main calmement mais je sens une décision. On dit souvent qu’on devine une personne en lui serrant la main. Je sens quelque chose de particulier.
C’est doux une main de femme. Après 25 années de mains d’hommes surtout
A mi-voix elle me dit un « ven » (ça veut dire viens en espagnol) Comment résister à un ange ????
Je viens avec elle. Pas un mot juste sa main qui tient la mienne. 15 mètres 10 mètres sa main caresse mon avant-bras. 5 mètres la porte conducteur s’ouvre, le « clac » de la condamnation de la serrure resonne dans la nuit. Anton prend la main de femme
Ou est-ce l’inverse ?) et vous allons vers le bosquet.
Ils s’embrassent. La main douce de Lucia est maintenant en train de caresser mon épaule. Je sens une deuxième main, plus habituelle sur me dos puis le long de ma colonne vertébrale
Une bouche se pose sur la mienne. Quasi inconnue. Enfin oubliée. Lucia m embrasse, calme, sereine. Un frisson me traverse. La conjugaison de ce baiser et d’une main sur le bas de mes reins. Puis deux mains très douces sur mes seins gonflés et mes tétons durs. Ces mêmes seins que quantité d’hommes touchent sucent pincent et dont ils me disent « presque ceux d’une femme »
C’est l’idée oui, j’y travaille…
La jolie robe s’envole. J’avais raison. Pas de soutien-gorge. Pas besoin. Ronds fermes sans nuls doute bronzés. Aussi beaux que les miens (humour à nouveau).
Trait d’humour que ne me permets pas de faire sur le moment. Un mot parfois casse tout. Refroidi tout.
Deux mains sur mes fesses mais deux mains différentes. Elle et lui.
J’ai bien vu la robe partir mais pas le t-shirt. Une main sur chaque épaule. Je descends Anton ça va je maitrise. Ses seins ; comme ceux des dizaines autres hommes je les connais. Il sera bien placé dans mon Top 50, voire Top 20. Ou même…
Mais Lucia…. Ses seins. Je ne sais plus. En tous cas rester dans le calme qui prédomine. Ne pas se jeter dessus. Un mot casse tout. Un mauvais geste aussi. Reprendre ses esprits. Le mieux ? c’est quoi le mieux ? Léa/Cédric laisse faire, suis.
Ma main descend et prend son sein. C’est vrai que c’est beau un sein. C’est vrai que c’est doux. Un baiser. Oui ? Non ? Faute de gout ? Non on est entre adultes et sur une relation qui ne devrait plus tarder à devenir sexuelle.
Un baiser sur le sein de Lucia. Un soupir de sa part, comme pour dire « enfin ! » Plusieurs baisers puis son téton. Attention Cédric c’est une femme. Contrôle-toi.
Me contrôler ok ! mais Anton me caresse les deux fesses avec douceur mais je devine clairement sa destination finale.
Ah ! le bermuda s’ouvre. Rien dessous. Quelques poils parfaitement taillés. Ma main descend vers les fesses de Lucia. Un string bien sûr. Qui va l’enlever tout à l’heure ? Elle ? Lu ...
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