En entrant dans l'eau, nu, je ressentis immédiatement un immense soulagement. La fraîcheur du ruisseau enveloppait mon corps, lavant la poussière et la fatigue accumulées durant le voyage. Karim, déjà immergé jusqu'aux épaules, m'invita à le rejoindre dans une grande poche d'eau formée naturellement par la roche. Nous nous assîmes sur des rochers lisses, laissant l'eau claire couler autour de nous, créant des remous apaisants.
Nous riions comme des enfants, éclaboussant l'eau, profitant de ce moment de détente et de complicité. Karim se pencha et remplit ses mains d'eau pour la laisser couler sur son visage, ses cheveux, nettoyant la sueur et la poussière qui s'y étaient accumulées. Je le trouvais beau. Ce n’était pas la beauté virile et mûre de son père mais l’éclat de la jeunesse. Je fis de même, savourant la sensation de l'eau froide sur ma peau brûlante.
Bizarrement, alors que nous étions seuls et nus je ne profitais pas de cette intimité ne voulant pas lui faire associer cadeau et acte sexuel. C’est lui-même qui, après avoir bien regarder les alentours vint me poser un baiser brûlant sur mes lèvres
- Merci, Pierre, merci du fond du cœur.
- Et tu mettras ton pantalon, maintenant.
- Juré ! Je t’ai menti. C’est pas pour être à l’aise que j’en portais pas, mais il est complètement foutu !
Après avoir longuement profité de cette baignade rafraîchissante, nous sortîmes de l'eau et nous allongeâmes sur les rochers chauds, pour nous sécher. Le soleil était encore haut dans le ciel, et ses rayons dorés réchauffaient nos corps mouillés. J’en profitais pour admirer son corps d’éphèbe, mais sans oser le caresser, toutefois. Nous restions là, en silence, savourant la quiétude de l'endroit, entourés par le murmure constant du ruisseau et le chant des oiseaux.
Karim se leva enfin, en m’offrant, dans le soleil, le spectacle de son jeune beau corps, et enfila son Daraa neuf. Le vêtement tombait parfaitement sur lui, mettant en valeur sa silhouette élancée. Il tourna sur lui-même, faisant flotter les pans du Daraa, un sourire de satisfaction illuminant son visage. Je ne pouvais m'empêcher de partager sa joie, heureux de voir mon ami si fier et à l'aise dans sa nouvelle tenue.
Nous reprîmes la route, rafraîchis et revigorés par ce moment de détente. Il se maintenait avec ses mains sur mon ventre, mais naturellement, comme l’auraient fait de bons copains.
Les difficultés du retour ne semblèrent plus aussi intimidantes, et la moto, bien que toujours lourde et difficile à manœuvrer, avançait avec plus de fluidité dans ce qui n’était que des descentes. Karim, assis derrière moi, et me collant affectueusement au corps, continuait de me guider, son nouveau Daraa flottant au vent.
Nous arrivâmes enfin à son stand et découvrîmes Younes, assis sur un tabouret sous le parasol. À notre approche, son visage s'illumina et il nous fit de grands signes enthousiastes. La moto n'était pas encore complètement immobilisée qu'il s'agrippait déjà à mon guidon, son excitation évidente.
- Vous êtes partis où ? Puis, détaillant son frère : Wouah ! Il est superbe ton Daraa ! Tu l’as acheté ?
- Non, c’est Pierre qui me l’a offert.
- Papa est pas content. Il a vu le stand vide.
Karim, voulant paraître plus sûr de lui qu'il ne l'était réellement, répondit avec assurance :
- Et alors ? J’ai déjà vendu presque tous les melons ce matin à un car de touristes !
Younes haussa les épaules, peu convaincu :
- Bon, tu verras...
Karim descendit allègrement de l'Ural, ses mouvements empreints d'une nouvelle énergie. Il se dirigea vers le stand avec une démarche assurée, sa nouvelle tunique flottant gracieusement autour de lui. Il reprit immédiatement l'agencement des melons sur le présentoir, les réajustant avec soin pour qu'ils soient bien visibles et attrayants.
Je pouvais voir la fierté dans ses gestes, chaque mouvement dégageant une grâce naturelle. Le Daraa qu'il portait, avec son éclat neuf et ses motifs élégants, ajoutait une touche de sophistication à son allure. Karim semblait irradié de confiance, et même Younes observait son frère avec une admiration silencieuse.
Puis il se tourna vers moi pour me demander, l’air faussement un peu hésitant :
-Tu me fais faire un tour sur ta moto ? Ses yeux brillaient d’une excitation et d’une malice évidente. Il me semblait beaucoup plus dégourdi que son grand frère...
- Si tu veux. Allez, monte derrière moi.
J’eus à peine le temps de démarrer que Karim revint vers moi, pour me prendre fermement par le bras et me fixer intensément, dans un silence gênant. Ses yeux, d’un noir profond, semblaient vouloir me transpercer pour faire passer un message que je comprenais que trop bien. Il sous-entendait : « ne touche pas à Younès, il est trop jeune encore ».
J’essayais, par une expression aussi rassurante que possible de l’apaiser et lui dit :
- N’aies pas de soucis. Je serai très, très prudent.
Ayant compris alors que son message avait été clairement entendu, il me serra virilement l’avant-bras et me précisa :
- Merci. Je compte sur toi, mon ami.
Nous démarrâmes pour nous engager sur la route sinueuse des gorges. Younes, littéralement collé à mon dos, ses mains agrippant ma taille, plus bas que de coutume pour un passager, me fit m'interroger sur sa position inhabituelle. Rapidement, mes doutes se dissipèrent en l'entendant crier, pour ne pas dire hurler, de joie à chaque accélération soudaine ou virage pris un peu trop sèchement.
Sa joie évidente et communicative me fit sourire. Chaque coup d'accélérateur le faisait se serrer encore plus fort contre moi, son rire éclatant se mêlant au rugissement du moteur. Emporté par l'excitation, il se mit soudain debout sur les cale-pieds, ses mains agrippant cette fois-ci mes épaules. Il hurla aux falaises sa joie de vivre, sa voix résonnant dans l'écho des parois rocheuses.
L'air vif des gorges fouettait nos visages, apportant avec lui toutes les odeurs de la végétation et de la terre chauffée par le soleil. Les paysages défilaient autour de nous, révélant des vues spectaculaires à chaque tournant : des falaises imposantes, des rivières scintillantes au fond des vallées, et des formations rocheuses étranges et magnifiques.
Chaque virage, chaque montée, et chaque descente devenait une aventure palpitante. Younes, debout derrière moi, les bras levés comme pour saisir le ciel, était l'image même de la liberté et de l'insouciance. Son rire, clair et fort, résonnait à travers les gorges, et je ne pouvais m'empêcher de partager son enthousiasme.
Puis il se rassit en me reprenant la taille, mais encore un peu plus bas, presque au niveau du pubis. Se rendait-il réellement compte de la position de ses mains, ou cherchait-il autre chose ? Avait-il deviné mon aventure avec son grand frère et espérait-il la même ?
Dans mon pantalon de toile fine, ma réaction naturelle ne se fit pas attendre. Je ne souhaitais pas qu’il s’en rende compte. Mais mon émoi, maintenant palpable, me déchirait intérieurement, entre ma promesse tacite faite à Karim et celle faite à so ...
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