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Voyage en side car au Maroc 42

Publié par : pierre49590 le 18/05/2025

Chers amis.
Encore mille merci pour vos encouragements et vos notes. Je tiens à préciser, comme je l'ai déjà fait plusieurs fois, qu'il n'y aura pas systématiquement du cul dans mes extraits puisque c'est tiré d'un roman que j'ai conçu. Ces chapitres, sans scène porno explicite, permettent de vous donner un éclairage sur ce séjour et, ainsi, mieux comprendre l'ensemble du roman et son ambiance.

Nous échangeâmes sur nos vies respectives, lui me parlant de l’Allemagne, de ses voyages, de ses études, et moi, lui racontant mon quotidien ici, mes habitudes, mes plaisirs simples. Il semblait sincèrement curieux, posait des questions avec cet intérêt réel, loin de la politesse feinte de certains étrangers en quête d’exotisme. Et plus nous parlions, plus je me surprenais à apprécier ce moment, loin de toute ambiguïté, simplement pris dans le plaisir d’une conversation fluide et agréable.
Le repas s’acheva sur une sensation de satiété parfaite, et au moment de demander l’addition, je découvris avec stupeur que Peter l’avait déjà réglée.
— Attends, quoi ? fis-je, interloqué. Tu as payé ?
Il haussa les épaules avec un sourire tranquille.
— Oui. Pendant que tu étais aux toilettes.
Je fronçai les sourcils, un mélange d’agacement et de surprise sur le visage.
— Mais non, ce n’était pas à toi de payer ! C’était mon idée de venir ici, c’est moi qui t’invite !
Peter éclata de rire, amusé par mon indignation.
Mais alors que je m’insurgeais sur le fait qu’il ait payé l’addition, il haussa les épaules avec un sourire un brin taquin, son regard pétillant d’une malice que je n’avais pas encore décelée chez lui.
— Tu sais, ce n’est pas la peine de râler. Après tout, j’estime que tu as déjà assez donné sur la route…
Je fronçai les sourcils, intrigué.
— Comment ça ?
Il sirota tranquillement son thé à la menthe avant de me répondre avec une innocence feinte :
— Disons juste que… j’ai bien senti que tu étais très "confortablement installé" derrière moi, tout à l’heure.
Je faillis m’étouffer avec ma gorgée de thé, je n’arrêtais pas de repenser à ce que Peter venait de dire. Il avait senti mon embarras sur la moto, avait parfaitement compris ce qui s’était passé… et il en parlait avec un naturel désarmant, sans gêne, sans moquerie.
Je finis par souffler, haussant un sourcil :
— Bon, et toi, ça ne t’a pas trop dérangé ?
Peter haussa les épaules, toujours avec ce sourire tranquille.
— Franchement ? Non.
Puis, après une gorgée de thé, il ajouta, comme s’il venait de penser à quelque chose :
— Tu sais, ça m’est déjà arrivé aussi.
Je le regardai, surpris.
— Quoi ?
Il posa sa tasse et se pencha légèrement vers moi, comme s’il allait me livrer un secret d’État.
— Quand j’avais 16 ans, j’étais souvent à l’arrière de la moto d’un pote. Un grand mec, sportif… Il fit un geste vague de la main. Et je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que j’étais derrière lui, avec la vitesse, les vibrations de la route… Eh bien, disons que mon corps réagissait un peu tout seul.
Je clignai des yeux, étonné de l’entendre me raconter ça avec une telle aisance.
— Sérieux ?
— Oui. Et crois-moi, avec mon pote, on pouvait pas faire plus hétéro ! Il éclata de rire. Mais bon, on a un corps, il fait ce qu’il veut parfois. Ça ne veut rien dire d’autre.
J’écoutais, un peu fasciné par sa manière de parler de ces choses sans la moindre gêne.
— Et il l’a remarqué ? demandai-je avec un sourire en coin.
Peter haussa un sourcil.
— Tu parles ! Il m’a même balancé un "t’excites pas trop derrière" une fois, mort de rire. J’ai cru crever de honte.
Je ris franchement cette fois, imaginant la scène.
— Bon, alors si ça t’est arrivé aussi, tu me dois bien ça : oublie ce petit incident sur ta moto.
Peter leva les mains en signe de promesse.
— Oublié ! Mais c’était trop tentant de te voir lutter pour faire comme si de rien n’était… Remarque, ça ma prouve comme ça que tu es vraiment hétéro.
Puis, comme pour enfoncer le clou, il ajouta :
— Tu sais, c’est hyper courant chez les motards. Avec les vibrations du moteur, la position, l’adhérence forcée… Beaucoup de types en parlent entre eux, même les plus virils. C’est juste un truc mécanique, ça n’a rien de personnel.
Je le regardai, un peu perplexe.
— T’es en train de me dire qu’un paquet de mecs bandent sur leur moto sans raison valable ?
Il éclata de rire.
— Exactement. Bon, la plupart évitent de le crier sur les toits, mais crois-moi, ça arrive plus souvent qu’on ne le pense.
Je secouai la tête, amusé. Peter était définitivement un mec à part. 100 % hétéro, et pourtant plus détendu et ouvert sur ces sujets que bien des types que je connaissais. J’en comprenais d’autant moins sa réaction vis-à-vis de son père…
— Bon, d’accord. Mais tu ne peux plus refuser maintenant que je t’invite quelque part !
Une idée venait subitement de jaillir dans mon esprit.
Peter, qui s’était un peu avachi sur sa chaise, le bassin avancé vers l’avant, me regarda avec un sourire amusé. Il avait cette attitude détendue et repue, comme quelqu’un qui venait de manger un excellent repas et qui savourait encore le plaisir du festin.
— On se fait un autre restaurant ? plaisanta-t-il. Parce que moi, franchement, j’ai plus faim.
Pour appuyer ses paroles, il passa une main paresseuse sur son ventre, mimant un massage exagéré, comme s’il essayait d’alléger une trop grande satiété. Ce geste, à première vue anodin, eut pourtant un effet immédiat sur moi. Son t-shirt légèrement ample se souleva sous la pression de sa main, révélant une portion inattendue de peau. Juste en dessous de son nombril, une fine raie de poils blonds, presque imperceptible, descendait vers le haut de son pubis, disparaissant sous la ceinture de son short léger.
Je n’aurais pas dû regarder, mais mon regard s’y attarda instinctivement. Et ce n’était pas la seule chose qui attirait mon attention. Sa posture, sa nonchalance absolue, mettait en relief l’évidente bosse formée par son short au niveau de la braguette. Elle n’était pas excessive, mais nettement visible, soulignée par la position de son bassin légèrement avancé. Un détail qui, dans un autre context ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay, Bisexuel, Jeunes