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Voyage en side car au Maroc 43

Publié par : pierre49590 le 24/05/2025
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— Djamila saura faire… Oh oui, elle saura. Elle a l’expérience, elle saura… ralentir les choses… faire durer… prendre le temps. Je vais la prévenir…
Il cligna des yeux, insistant sur ses derniers mots, comme s’il était fier d’avoir anticipé ma requête avant même que je ne la formule complètement.
— Alors nous sommes d’accord ? conclus-je avec un sourire.
— Parfaitement d’accord ! Tout sera fait comme il se doit, vous pouvez me faire confiance !
Je hochai la tête, satisfait de son empressement.
Il joignit les mains en un geste quasi-théâtral, déjà prêt à organiser tout cela avec un zèle surjoué.
Le patron, toujours aussi empressé, se pencha légèrement vers moi, joignant ses mains devant lui avec une souplesse servile, son sourire exagérément large, comme un commerçant qui devine les besoins de son client avant même qu’il ne les exprime.
— Votre ami va passer un moment inoubliable, je vous l’assure !
Son ton trop mielleux, son empressement presque gênant, mais c’était exactement ce que j’attendais de lui. Puis, dans un mouvement calculé, il pencha un peu plus la tête, baissant d’un ton, comme s’il glissait une suggestion précieuse, un secret qu’il offrait généreusement.
— Et pour vous ? Vous souhaitez participer ? Nous avons l’habitude ici, ce n’est pas exceptionnel…
Je haussai le regard, d’un air impassible mais autoritaire.
— Comment ça, "participer" ?
Il s’humecta discrètement les lèvres, un éclat presque conspirateur dans le regard, avant d’expliquer, d’une voix onctueuse :
— Disons… voulez-vous partager les mêmes soins, et en même temps ?
Je redressai légèrement le menton, mon regard impérieux, tranchant nettement :
— Non, non, absolument pas. Je ne veux pas mettre mal à l’aise mon ami.
— Oui, oui, je comprends, je comprends… fit-il aussitôt, dodelinant de la tête, comme s’il buvait mes paroles, les répétant en écho pour mieux les graver dans son propre protocole de soumission.
Puis, son sourire s’élargit encore un peu, et il glissa, dans un chuchotement presque caressant :
— Mais si vous ne participez pas directement… rien ne vous empêche d’observer… Vous me comprenez…
Il me regarda à travers ses paupières mi-closes, testant mon seuil de permissivité, cherchant jusqu’où il pouvait aller.
Je marquai un temps d’arrêt, le détaillai, le laissant mariner une seconde de trop, puis répondis d’un ton net et définitif :
— Oui… mais pas cette fois.
Le patron se redressa immédiatement, hochant la tête avec une rapidité excessive, comme pour se rattraper d’avoir peut-être osé trop suggérer.
— Bien sûr, bien sûr ! Pas cette fois ! répéta-t-il avec empressement, comme s’il reformulait un ordre royal pour être certain de ne pas l’avoir mal compris.
— Alors, qui pour vous ?
— Mokhtar est là ?
Un sourire, un acquiescement immédiat, une légère inclinaison du buste, comme un serviteur recevant la volonté de son maître.
— Mais naturellement, cher Monsieur ! Il est à votre disposition.
Je hochai lentement la tête, imposant un silence avant de poser la dernière condition :
— La séance "longue" pour moi aussi.
— Naturellement, naturellement…
Il répétait, encore et encore, comme un mantra de soumission, comme si chaque mot devait être validé par l’écho de sa propre voix.
J’appuyai mon regard dans le sien, un brin plus ferme, laissant suspendre ma dernière exigence :
— Mais mon ami ne doit pas savoir cela. Il doit croire que je passe avec une fille…
Le patron ouvrit la bouche, la referma, puis acquiesça frénétiquement, son obséquiosité atteignant son paroxysme.
— Naturellement, naturellement…
Il courba légèrement l’échine, prêt à exécuter mes moindres directives, s’effaçant presque dans un ballet de servilité maîtrisée.
Le patron, toujours d’un empressement exagéré, s’inclina légèrement, comme un serviteur venant de recevoir une mission d’une importance capitale.
— Un instant, cher Monsieur !
D’un pas pressé mais souple, il disparut derrière une porte en bois sculpté, s’agitant déjà dans un murmure excité, comme un homme orchestrant les derniers détails d’un plan savamment préparé. Quelques secondes plus tard, Mokhtar apparut. Et quelle apparition. Je reconnus mon Sénégalais magnifique, à la peau d’ébène luisante sous la lumière tamisée du hammam. Son torse large et ciselé, où la sueur formait des perles discrètes, se mouvait avec une fluidité presque animale, sa musculature sèche et nerveuse imposant le respect autant qu’elle fascinait. Mais surtout, il portait le même pagne que dans mes souvenirs. Un morceau de tissu beige clair, à la texture légère et fluide, si court qu’il effleurait à peine le haut de ses cuisses, se soulevant légèrement au moindre de ses mouvements. Noué lâchement à la taille, il ne dissimulait que l’essentiel, laissant voir la fermeté de son ventre, la puissance de ses hanches, et la naissance de ses cuisses robustes. Je n’avais rien oublié. Lui non plus. Dès qu’il me vit, son sourire s’élargit aussitôt, éclatant, blanc contre sa peau sombre. Un sourire chargé d’une lueur d’amusement, d’une complicité non-dit. Nous savions tous les deux. Car je l’avais déjà possédé. La dernière fois, dans cette même pièce moite, il s’était offert à moi, docile d’abord, puis débordant d’une fougue que je n’avais pas anticipée. Son corps puissant, qui semblait d’abord se plier au rituel, avait fini par exiger autant qu’il donnait, me poussant jusqu’à mes propres limites. Son regard disait tout cela sans un mot. Et peut-être même plus encore.

Derrière lui, le patron restait légèrement en retrait, observant la scène avec satisfaction, ses mains jointes devant lui dans une attitude servile, ses petits yeux pétillants d’un mélange de curiosité et de contentement. Il savait. Et il se frottait déjà les mains intérieurement, convaincu que cette longue séance ne ferait que renforcer les liens déjà tissés entre Mokhtar et moi.
Mokhtar, lui, attendait. Avec cette assurance tranquille, ce sourire de prédateur patient. Comme s’il savait déjà qu’il ne s’agissait pas seulement d’un massage. Mais d’un rituel qui allait reprendre là où il s’était arrêté. Un rituel qui allait lui apporter une nouvel fois un gain substantiel.
Après cet échange silencieux avec Mokhtar, je repris mon masque d’impassibilité et tournai les talons pour rejoindre Peter, qui m’attendait dehors. La chaleur du hammam s’évapora brièvement à l’ouverture de la porte, mais je savais qu’elle ne serait qu’un prélude à celle qui m’attendait à l’intérieur.
Peter me regarda avec un brin de curiosité, probablement intrigué par ma courte absence. Sans rien laisser transparaître de mon échange avec le patron, je lui adressai un sourire serein avant de l’inviter à entrer.
— Viens, suis-moi.
Il franchit la porte, immédiatement enveloppé par l’air moite et parfumé aux essences d’eucalyptus. Ses yeux balayèrent l’endroit, absorbant les murs couverts de céramique aux motifs traditionnels, la lumière tamisée, la vapeur qui s’élevait des salles de bains et des bassins d’eau chaude.
Le patron, toujours aussi affable, accourut immédiatement avec cet empressement qui frôlait la servilité, son large sourire plaqué sur son visage.
— Ah ! Et voici donc l’ami ! s’exclama-t-il d’un ton exagérément enjoué, joignant les mains dans un geste de bienvenue.
Je hochai la tête et faisais les présentations :
— Peter, voici le patron de l’établissement. Il va prendre soin de nous aujourd’hui.
Peter lui adressa un sourire poli, tandis que le patron le détaillait rapidement d’un œil expert, comme s’il évaluait déjà les besoins et attentes implicites de ce nouveau venu.
Je pris un ton léger et naturel, sans laisser transparaître quoi que ce soit de particulier :
— Nous allons chacun bénéficier d’une délicieuse séance de massage. Un moment de pure détente. Et c’est moi qui tiens à te l’offrir.
Peter acquiesça, visiblement satisfait de la perspective, sans se douter un instant de ce qui l’attendait réellement.
Je jetai un regard appuyé au patron, qui comprit immédiatement le message caché derrière mon sourire neutre.
— Je vous le confie, il est entre vos mains.
— Mais bien sûr ! Bien sûr ! répondit-il avec une courbette discrète, se frottant les mains dans une satisfaction professionnelle.
Il posa une main légère sur l’épaule de Peter, prenant soin de rester courtois et rassurant, et le guida vers un couloir voûté aux lumières tamisées.
— Par ici, mon ami, suivez-moi… Nous allons commencer tout en douceur.
Et ainsi, Peter fut conduit vers la salle où l’attendait Djamila.
Quant à moi, inutile de me guider. Je savais exactement où officiait Mokhtar sachant exactement ce qui m’attendait.

Lorsque j'entrai dans la salle de massage de Mokhtar, une vague de chaleur moite et parfumée m'enveloppa immédiatement.
L'ambiance y était intime, feutrée, éclairée seulement par quelques lanternes de cuivre finement ciselées, projetant des ombres dansantes sur les murs carrelés de motifs andalous. L'air était saturé d'essences épicées, de musc, de jasmin, et d'une fragrance boisée que je ne parvenais pas à identifier, mais qui ajoutait à l'atmosphère une sensualité troublante.
Au centre de la pièce, une grande table de massage en bois foncé, recouverte d'un drap épais couleur sable, attendue. Sur le côté, un grand bassin en cuivre, rempli d'eau tiède, laissait flotter de ...

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