Je levai les mains, et sans plus attendre, je les posai sur ses épaules, entrant définitivement dans un territoire que je savais dangereux. Dès le premier contact, je fus submergé par une vague d’émotion troublante. Sa peau était tiède sous mes doigts, légèrement moite du soleil et de l’eau, d’une douceur inattendue qui contrastait avec la fermeté de sa musculature discrète. J’étalai l’huile avec lenteur, glissant de ses épaules à ses omoplates, traçant des sillons invisibles sur la courbe délicate de son dos. Je pouvais sentir son souffle, rythmé et régulier, entendre le léger sifflement de sa respiration, preuve qu’il était totalement à l’aise, ignorant tout du tumulte qui me traversait.
Et puis, il y avait cette proximité. Je me tenais presque contre lui, mon torse à quelques centimètres de son dos, et, plus bas, mon bassin si proche de ses fesses fermes et rebondies, que le moindre mouvement imprévu aurait suffi à les effleurer. L’odeur de sa peau chauffée par le soleil, mêlée aux effluves d’huile solaire, flottait entre nous, ajoutant une dimension presque irréelle à ce moment.
Et forcément, ce que je redoutais arriva. Sans que je puisse le contrôler, mon corps réagit, trahissant ce que mon esprit tentait désespérément de refouler. Une chaleur brûlante me gagna, irrésistible, implacable, marquant sans équivoque l’effet qu’il avait sur moi. J’étais là, derrière lui, figé entre la peur qu’il s’en rende compte et l’envie folle de prolonger ce moment indéfiniment.
Mais j’étais trop proche. Trop proche de son dos glissant sous mes mains, trop proche de cette chaleur subtile qui émanait de lui, trop proche de ses fesses sculpturales, à quelques centimètres à peine de mon propre corps, de mon chibre qui se dressait maintenant effrontément.
La peur qu’il s’en rende compte me saisit d’un coup, un éclair de panique me traversa. S’il bougeait à peine, s’il se retournait brusquement… Il ne fallait pas qu’il sente. Alors, dans un réflexe instinctif, je me reculai légèrement, rompant ce contact presque dangereux, m’éloignant juste assez pour empêcher tout effleurement accidentel, tout frottement qui aurait rendu la situation plus que compromettante. Mais je restais assez proche pour poursuivre, pour que mes mains puissent encore glisser sur lui, continuant cette caresse dissimulée sous l’apparente simplicité du geste.
Mon souffle s’était involontairement accéléré, mais je fis tout pour garder une maîtrise apparente, espérant que cette distance nouvellement instaurée suffirait à masquer mon trouble.
Peter, toujours détendu, ne semblait avoir rien remarqué.
Je continuai à étaler l’huile, mes mains glissant lentement sur son dos, effleurant chaque relief de sa musculature. Mais plus je descendais, plus la tension en moi devenait insoutenable. Le creux de ses reins marquait une frontière invisible, un point où l’acceptable se dissolvait dangereusement dans l’ambiguïté. J’aurais pu aller plus bas, prolonger le contact, effleurer cette peau lisse et ferme qui m’appelait malgré moi. Mais je savais que ce serait trop risqué. Déjà, mon propre trouble me forçait à maintenir cette distance imposée, cette lutte silencieuse pour ne pas laisser transparaître ce qui se jouait en moi.
Alors, préférant me retirer avant que la situation ne me dépasse, je levai les mains dans un geste délibérément léger, mettant fin à mon action avec une désinvolture feinte, en lui rendant le flacon par-dessus son épaule.
Et, adoptant le ton le plus détaché possible, je déclarai avec un sourire en coin :
— Je te laisse faire toi-même tes fesses.
J’accompagnai ma phrase d’un rire bref, volontairement insouciant, comme pour casser la tension, donner à mon geste une issue légère et naturelle.
Peter éclata de rire à son tour, secouant la tête avec amusement, comme s’il trouvait ma retenue absurde, comme si cette pudeur soudaine n’avait aucun sens à ses yeux.
Mais avant même que je ne puisse me dérober, avant même que je n’aie le temps de me tourner discrètement et de m’allonger à plat ventre sur la pierre brûlante pour dissimuler mon trouble, il me surprit. Dans un mouvement brusque et naturel, il se retourna rapidement, son regard plongeant directement sur moi, avant même que je n’aie pu esquiver son regard perçant. Je sentis mon souffle se bloquer un instant, pris au piège. Son sourire se figea légèrement, ses yeux descendirent instinctivement, et il constata immédiatement mon état. Je vis la lueur de surprise dans son regard, suivie presque aussitôt d’un éclat d’amusement Et, fidèle à lui-même, incapable de laisser passer une occasion de me provoquer, il lâcha avec un sourire goguenard :
— Dis donc, cette fois-ci, j’espère que ce n’est pas moi qui te donne ce genre de réaction ?
Son ton était léger, joueur, mais moi, je sentis la chaleur de la honte me submerger, bien plus brûlante encore que le soleil accablant qui tapait sur nos peaux nues. Pris en flagrant délit de mon propre trouble, je n’avais plus aucune échappatoire. Je fus tétanisé.
Car il ne s’était pas contenté de constater. Dans un geste totalement désinvolte, sans aucune hésitation apparente, il tendit la main et, du bout des doigts, il attrapa mon sexe, comme s’il évaluait un simple objet avec une curiosité détachée, sans la moindre gêne ni arrière-pensée visible. Je sentis sa prise légère mais réelle, juste deux doigts qui effleuraient, qui mesuraient, comme un mécanicien jaugeant distraitement une pièce de moteur. Puis il lâcha, avec un sourire taquin, un éclat de malice dans les yeux :
— Dis donc, t’as un sacré vilebrequin !
Son ton était léger, amusé, presque admiratif, comme s’il venait de faire une découverte anodine, un simple constat balancé sans réfléchir. Mais pour moi, ce fut un choc absolu. Ce n’était pas un geste chargé de sous-entendu, et pourtant… c’était un contact qui n’aurait jamais dû avoir lieu.
Il me regardait, un sourire en coin, parfaitement détendu, alors que moi, je luttais pour reprendre mon souffle, pour retrouver un semblant de maîtrise sur mon propre corps, sur ce qui venait de se produire.
Je baissai rapidement les yeux, cherchant à voir si, de son côté, il réagissait lui aussi, si ce geste qu’il venait d’avoir sur moi était plus qu’un simple jeu, plus qu’une simple provocation gratuite. Si son propre corps trahissait un plaisir caché, un trouble involontaire, alors peut-être que… Mais je fus déçu. Son sexe restait absolument impassible, indifférent, comme si ce qu’il venait de faire n’avait pour lui aucune autre signification qu’un simple acte de curiosité amusée. Aucune réaction tangible. Aucune trace de désir. Rien. Juste lui, avec ce sourire goguenard, cette décontraction insolente, comme si ce moment n’avait rien d’exceptionnel.
Je sentis mon ventre se nouer ...
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